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Evasions au CRA de Sète : une crise sécuritaire prévisible !



Dans la nuit de samedi 1er avril au dimanche 2 avril, huit étrangers en situation irrégulière se sont évadés du centre de rétention administrative (CRA) de Sète. Seuls trois d’entre eux ont pu être rattrapés. Suite à cette évasion, la population se trouve donc exposée à cinq délinquants qui demeurent introuvables et qui représentent une grave menace pour la sécurité de tous.


Une telle évasion était malheureusement prévisible puisque selon le syndicat policier, cela faisait longtemps que le personnel du centre avertit sur la défaillance de la porte ayant permis l’évasion sans qu’aucune mesure ne soit prise pour y remédier. Entre un manque de moyens criant du personnel du CRA de Sète, un sous-effectif dramatique et des locaux défectueux, toutes les conditions étaient réunies pour qu’un tel incident advienne.


Aurélien Lopez-Liguori avait déjà lancé l’alerte sur la situation intenable que doivent supporter les policiers du CRA de Sète. Le député s’était rendu sur place le 20 janvier suite à l’agression de quatre policiers au CRA de Sète ; il avait aussi posé une question écrite le 14 février 2023 au ministre de l’Intérieur, demandant l’ouverture d’un deuxième centre dans l’Hérault et des effectifs supplémentaires pour le CRA de Sète. Il avait enfin envoyé une lettre en ce sens au préfet de l’Hérault Hugues Moutouh.


Plus que jamais, il est nécessaire que les pouvoirs publics allouent aux policiers du CRA les moyens de gérer efficacement le flux d’étrangers souvent violents qui passent les portes du centre. L’abandon des policiers (et donc de la sécurité des habitants) par les pouvoirs publics quitransparait très clairement est intolérable. Si la PAF n’est pas soutenue, les évènements tels que celui-ci s’aggraveront et se multiplieront toujours plus.

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