Alors qu’un chalutier est en cours de destruction sur l’aire de carénage du port de Sète et que d’ici le mois de juin entre six et dix autres seront démantelés, je tiens à apporter encore une fois tout mon soutien aux pêcheurs de Méditerranée. S’il y a 20 ans, Sète comptait une cinquantaine de chalutiers, elle en comptera moins de 8 demain. Les règles absurdes de l’Union européenne couplées à l’incompétence et l’inaction du gouvernement signent l’enterrement programmé de ce secteur.
Derrière cette situation dramatique, des familles entières craignent pour leur avenir. Les criées de Méditerranée sont menacées de disparition, de même que les emplois indirects sur terre liés aux emplois en mer. A terme, c’est tout un savoir-faire qui risque de s’éteindre.
J’avais alerté Monsieur Hervé Berville, secrétaire d’Etat à la mer, sur cette situation, lui remettant en main propre une lettre à ce sujet ; je l’avais également questionné en commission des affaires économiques. J’avais enfin déposé une question écrite relatant la détresse des pêcheurs et demandant des solutions concrètes. Les réponses apportées par Monsieur le secrétaire d’Etat à la mer sont de toute évidence largement insuffisantes pour endiguer la crise. Sans une remise en cause immédiate du plan West Med par le gouvernement, les pêcheurs de Méditerranée sont condamnés.
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